EPI : évaluer le risque utilisateur pour mieux le gérer !
L’équipement de protection individuelle (EPI) est la clé de voûte du respect des bonnes pratiques de mise en œuvre des produits phytopharmaceutiques. S’il est adapté et bien utilisé, il limite l’exposition totale du corps. Pour bien choisir son EPI, la première étape consiste donc à identifier au travers de l’étiquette et de la fiche de données de sécurité le risque auquel l’applicateur est exposé.
Du casque de l’agent de production à la blouse du laborantin, l’équipement de protection individuelle (EPI) se porte dès qu’il y a exposition à un danger. Les exigences essentielles de sécurité auxquelles les EPI doivent satisfaire sont fixées par le code du travail et issues de la Directive européenne 89/686/CE.
Il existe trois catégories d’EPI :
- la première contre les risques minimes
- la deuxième contre les risques non mortels
- la troisième catégorie contre des risques pouvant altérer la santé.
Le choix du bon EPI dépend de l’évaluation du risque encouru.
Les différents pictogrammes
Lorsqu’il y a danger, le risque est lié au degré d’exposition. Par exemple, le soleil est bénéfique à faible dose. En revanche, lors d’une exposition trop forte, il entraine un risque de maladie de la peau.La maitrise du risque dans ce cas, consiste à éviter les heures chaudes, se couvrir, mettre de la crème, etc.
Dans le cas de l’exposition aux produits phytosanitaires, l’évaluation des risques consiste à apprécier le danger (toxicité du produit, mentions de danger "H" ), la nature (formulation liquide, solide, brouillard de pulvérisation) et le type et le degré d’exposition (pesée, manipulation, traitement avec ou sans cabine, cultures hautes ou basses,…).