So-Pratik à vendanges
Le travail du vendangeur est difficile, mais Patrick Leroy a imaginé une solution pour le rendre plus confortable : un seau à vendanger qui sert également d’assise afin de soulager le mal de dos.
Lorsqu'arrive la période des vendanges, il est temps de récolter le raisin, fruit d'une année de surveillance et de soins attentifs. Et pour ne pas fragiliser les ceps, nombre de viticulteurs préfèrent la récolte manuelle.
Il faut alors que les vendangeurs courbent l'échine le temps de la cueille. Et ce, particulièrement pour les vignes basses, type Champagne.
Vendanger est une activité physique. Patrick Leroy, viticulteur, ne le sait que trop bien et a pu constater, au fil des années, combien le dos, les genoux, les cuisses peuvent être mis à rude épreuve.
Aujourd'hui, certains vendangeurs ne manquent pas d'imagination et vont jusqu'à utiliser des skate-boards pour améliorer leur confort de travail !
Patrick, lui, a imaginé un seau pour collecter les raisins et servir d'assise aux vendangeurs. Son idée : un seau solide, de forme conique pour faciliter le stockage et le transport, une "tablette" créant l'assise, un large bec verseur sur l'avant pour le passage du raisin entre les jambes, une poignée intégrée pour simplifier la préhension...
Son nom : le "So-Pratik" « Avec un meilleur confort de travail pour les vendangeurs, c'est plus de rendement pour le viticulteur ! »
Une idée qui avait retenu l’intérêt des internautes, puisqu'avec 569 votes, le So-Pratik est arrivé en 2ème position lors de la première Saison de Better Idea.
Rencontre avec Patrick Leroy
Nous avons rendu visite à Patrick Leroy, dans la Marne, sur son exploitation de 200 hectares (dont 3ha de vigne).
Où en est le projet de Patrick ?
Après la remise des prix de Better Idea, Patrick Leroy a confié ses idées et dessins au Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne, qui a fabriqué 3 prototypes de son seau à vendange servant d’assise. Ainsi les vendanges 2016 ont permis de réaliser des premiers tests. Résultats : des experts et des vendangeurs ont éprouvé et surtout validé le So Pratik : rentabilité, confort, praticité, diminution de la pénibilité, etc.
Patrick Leroy raconte l'histoire de son projet dans un article paru en octobre 2017 dans La Champagne Viticole.