Botrytis de la fraise, éviter l'eau et aérer
Les plantations suffisamment aérées, gérées avec un contrôle de la fertilisation et de l'irrigation, préviennent le développement accru de la pourriture grise.
Le contrôle prophylactique du botrytis sur fraisier passe par des mesures préventives indispensables qui ont toutes pour objectif d’éviter le maintien de l’eau sur la plante et d’aérer la culture : densités de plantation adaptées pour faciliter la circulation d'air dans les rangs et volumes d’abris suffisants.
Les arrosages par aspersion sont bien sûr à bannir et l'utilisation du paillage plastique est préférable pour ne pas donner au botrytis les conditions idéales de son développement sur les parties aériennes du fraisier. De même, l’apport raisonné d’azote empêche ces conditions favorables à la maladie.
Il faut également savoir que toutes les variétés de fraises sont vulnérables au botrytis, même si certaines le sont plus que d’autres, dont Annapolis, Kent, Glooscap, Micmac, Sable et Redcoat.
Pour assurer un meilleur contrôle du botrytis, l'observation en culture est par ailleurs très importante, notamment lorsque les fleurs sont blessées par le gel et donc plus sensibles aux infections. La vérification de la présence de brunissement sur les fleurs et les calices des fruits en développement, l’observation des signes de pourriture à mesure que le fruit mûrit et l'examen des centres de rangs, là où l’humidité relative est la plus élevée, sont des mesures de bon sens qui peuvent empêcher une épidémie conséquente de pourriture grise.
Enfin, l'enfouissement des résidus de culture dans le sol après la rénovation des fraisières coupe le cycle du champignon.
L'essentiel des mesures agronomiques :
→ Plantations pas trop denses et volumes d'abris suffisants.
→ Paillage plastique préférable à un arrosage par aspersion.
→ Raisonnement des apports d'azote.
→ Observation indispensable des signes de pourriture.
→ Enfouissement des résidus après rénovation des fraisières.