Criocères : brûler les résidus de parties aériennes

La prévention des attaques de criocères consiste à éliminer les résidus de cultures au sein desquels hiverne le coléoptère. Le recours aux auxiliaires est un bon levier complémentaire.

Le stade le plus nuisible de la criocère de l’asperge est la forme larvaire qui ronge les ramifications vertes des turions et détruit le feuillage des asperges. Pour limiter les dégâts, la prévention consiste à éviter l’apparition de ces larves ou, s’il est trop tard, à réduire considérablement leur population. La première mesure à prendre est donc de brûler les résidus obtenus après la coupe des parties aériennes, car c’est à cet endroit que les criocères hivernent avant de coloniser les asperges. L’autre moyen de prévention est le contrôle naturel par les prédateurs et parasites des criocères : Tetrastichus asparagi, une mouche qui mange les œufs ou pond dans les larves, et Lemophagus crioceritor et diaparsis truncata, deux parasitoïdes de Crioceris asparagi. Les larves de coccinelles sont aussi de bons prédateurs de criocères.

Dans le cas de cultures en plein champ, où le contrôle des populations d’auxiliaires est plus difficile, l’installation de haies ou un rang d’asperges non traité et non récolté peut fournir refuge et nourriture à cette faune utile.

 

Les solutions Bayer

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L'essentiel des mesures agronomiques :

→ Brûlage des résidus

→ Utilisation des auxiliaires