Gaillet gratteron : deux pieds par m² suffisent pour faire baisser le rendement
Le gaillet gratteron (Galium aparine) est redoutable pour les cultures, notamment en céréales et colza. Cette dicotylédone annuelle a profité des céréales comme tuteur pour sortir de son milieu d'origine, le sous-bois.
Le gaillet, Gallium aparine, est redoutable pour la culture. Cette dicotylédone a profité des céréales pour sortir de son milieu d’origine, le sous-bois. Outre un problème de concurrence avec la culture, le gaillet peut aussi occasionner des dégâts de verse et pose des problèmes de récolte dans les céréales... Il se retrouve partout en France et se développe dans tous les types de sols.
Description
Le gaillet gratteron est une plante annuelle accrochante. Toutes ses parties possèdent des crochets et peuvent s’agripper aux autres plantes. Le gaillet peut germer jusqu’à 5 cm de profondeur. Son taux annuel de décroissance (TAD) est de 79 %. Les graines peuvent persister quelques dizaines d’années dans le sol.
La levée s’étale de septembre à mars avec des températures supérieures à 8 °C.
La floraison a lieu de mai à octobre.
Nuisibilité
1,8 pied en moyenne par m² baisse de 5 % le rendement du blé. Chaque pied produit jusqu’à 1 100 graines.
Lutte
Pour lutter contre le gaillet, la lutte phytosanitaire est le levier le plus efficace. En céréales, un désherbage d’automne avec un herbicide anti-dicotylédones, puis en sortie d’hiver avec un produit ciblé ayant un autre mode d’action est préconisé.
Sur betterave, traiter en post–émergence du stade début levée à premiers verticilles avec la gamme Betanal. Les bordures de parcelles non entretenues constituent un véritable réservoir pour cette dicotylédone.