La cicadelle verte, Vigilance sur la deuxième génération
La cicadelle verte, ou Empoasca vitis, est un insecte piqueur suceur bien connu sous le nom de cicadelle des grillures.
Description
La cicadelle verte, ou Empoasca vitis, est un insecte piqueur suceur bien connu sous le nom de cicadelle des grillures. Les attaques commencent fin juin sur la base des ceps et les dégâts s’accentuent au cours des mois d’août et septembre. C’est la deuxième génération qui est la plus préjudiciable.
Symptômes
Regardez la face inférieure
La cicadelle verte se trouve toujours sur la face inférieure des feuilles. Les adultes sont en général de couleur verte ou blanche et mesurent de 3 à 4 mm de longueur. Avec sa forme allongée, ses ailes, plus longues que son corps, d’un blanc translucide à nervation verte, la cicadelle verte se reconnaît aisément dans les parcelles.
Les larves blanches au début, deviennent vertes ou roses et se déplacent en crabe. Les œufs sont blancs translucides et allongés. Ils sont difficiles à observer car insérés dans les tissus de la plante.
Les dégâts
Moins de sucres
Ce ravageur pique les nervures des feuilles jusqu’aux vaisseaux conducteurs dans lesquels il prélève sa nourriture. La salive toxique provoque l’obstruction des canaux, interrompant la circulation de la sève. Le pourtour des feuilles se décolore, brunit puis se dessèche. La généralisation des grillures provoque le dessèchement et la chute du feuillage. La photosynthèse diminuant, les dégâts peuvent alors être associés à une baisse de la teneur en sucre ainsi qu’un retard de maturité.
Cycle
A la vigne en avril
Les adultes passent l’hiver sur des arbustes à feuillage persistant ou des conifères. Au printemps, les femelles migrent d’abord sur des plantes relais comme les rosiers ou des ronces avant de s’installer sur la vigne dès fin avril où elles vont pondre jusqu’à 15 à 20 œufs dans les nervures.
Après une incubation de 8 à 10 jours les premières larves apparaissent. Il y a 5 stades larvaires et le cycle dure un peu moins de deux mois.
Selon les années, 3 à 4 générations se succèdent. C’est surtout la deuxième génération qui compte le plus grand nombre de larves et engendre le plus de dégâts.