Le Fosétyl®-Al, sécurise la floraison contre le mildiou depuis plus de 40 ans
Une pression mildiou explosive ? Antoine, viticulteur en appellation Armagnac, ne connait pas une telle situation. Pourtant, le climat chaud et humide du Gers maintient chaque année le risque maladie à un niveau élevé. Sa stratégie : renouveler en encadrement de la fleur les fongicides de Bayer formulés avec le Fosétyl®-Al. Ce conseil d’agir en préventif avec cette substance au mode d’action stimulateur des défenses des plantes lui vient de son père.
La méthode fonctionne depuis 40 ans, sans aucun décrochage !
« Face au mildiou, je laisse la prise de risque à d’autres ! ». Viticulteur dans le Gers, Antoine prévient : « Dans notre région, conserver le rendement reste primordial aussi, je n’ai rien trouvé d’aussi efficace que le Fosétyl®-Al ».
En effet, sa récolte est destinée à la cave coopérative de Nogaro. Pour élaborer l’Armagnac, le Floc de Gascogne et les vins en IGP des Côtes du même nom, le maintien des volumes s’avère essentiel sans avoir à concéder sur la qualité des raisins.
Positionnement optimum des fongicides préventifs en encadrement de la fleur
Quatrième génération à gérer le vignoble de 64 ha, il conserve les techniques de protection de la vigne de son père. Désormais, elles s’insèrent dans le cadre de la démarche Haute valeur environnementale de l’exploitation (HVE). L’application au bon moment des fongicides, sans faille, reste la pierre angulaire du raisonnement. « Mon père a toujours appliqué les produits en préventif jamais en curatif. C’est plus compliqué d’endiguer une maladie déclarée », raconte-t-il. Prenant pour exemple un confrère qui l’an dernier a perdu 50 % en rendement avec un traitement mal positionné. De plus, le Gers, « c’est presque un climat tropical, idéal pour le mildiou », résume-t-il. Alors, la station météo est à l’avant-poste, consultée trois fois par jour, pour savoir quand donner le « top » traitement.
Fosétyl®-Al, la base des traitements pour plus de sérénité à la floraison
Du côté des produits, il recherche la systémie au moment clé de la pousse active de la vigne.
À l’écoute des innovations, son père est l’un des premiers viticulteurs du Gers à utiliser le Fosétyl®-Al de Bayer dès sa commercialisation.
Cette systémie protège les organes de la vigne néoformés. Elle fait la différence depuis maintenant plus de 40 ans ! », témoigne-t-il. En effet, lorsque son père l’essaie en 1977, il ne dispose que de produits de contact. Principalement, il s’agit de la bouillie bordelaise, lessivable. Elle impose une cadence de traitement courte.
Ainsi, avec le Fosétyl®-Al, père et fils estiment gagner en sérénité. « En quarante années avec ce produit, nous n’avons jamais eu un seul décrochage ! C’est un peu, notre produit de base », considère Antoine. Le fongicide sert de relai entre la génération de viticulteurs.
La clé dans le Gers, c’est le renouvellement du Fosétyl®-Al selon la météo
Ce rôle de relai, le Fosétyl®-Al l’endosse aussi au sein de l’itinéraire technique. Le viticulteur l’applique juste derrière les fongicides de contact. C’est à dire à partir du troisième traitement pour le poursuivre au-delà de la floraison, soit mi-juillet. L’objectif est de prolonger le plus longtemps possible les mécanismes de défenses naturelles activés par le Fosétyl® pendant la croissance active. Aussi, il recherche la synergie du Fosétyl®-Al associé à un fongicide de contact multisite (cuivre ou folpel).
«En année de forte pression, nous effectuons 6 à 8 passages avec une des formulations associées de Fosétyl®-Al de la gamme Bayer », témoigne Antoine.
Par ailleurs, il ne s’interdit pas de raccourcir la cadence de traitement si besoin. Toutefois, il écarte un raisonnement fondé sur une baisse des charges : « La perte financière engendrée par un non traitement est trop importante ». Dans tous les cas, le renouvellement se décide selon plusieurs critères : vitesse de croissance de la vigne par rapport à la rémanence, aux orages … Si la plante pousse bien, pour qu’elle active davantage son mécanisme de défenses naturelles, elle a besoin de matière active pour se protéger.
« Le produit s’applique toujours tôt le matin quand l’hygrométrie est bonne afin d’avoir une ouverture optimum des stomates. Sans oublier la bonne qualité de la pulvérisation », rappelle ce dernier.