Le puceron vert du pêcher : l'un des plus dangereux
Le puceron vert du pêcher, Myzus persicae, est un insecte piqueur et suceur. Il provoque de ce fait des dégâts non seulement directs mais indirects, avec transmission de viroses dont la jaunisse de la betterave, responsable de pertes de rendement importantes.
Le puceron vert du pêcher, Myzus persicae, est un insecte piqueur et suceur. Il provoque de ce fait des dégâts non seulement directs mais indirects, avec transmission de viroses dont la jaunisse de la betterave, responsable de pertes de rendement importantes. Ce puceron n’a d’ailleurs pas besoin d’arriver massivement pour transmettre et disséminer la jaunisse depuis le stade 2 feuilles jusqu’au stade couverture du sol.
Description
Comme le puceron noir, le puceron vert est observable sous les feuilles.
Les adultes aptères, de plus ou moins 2 mm de long, sont jaunes-verts. Ils ont de longues cornicules sur l’abdomen et des antennes plus courtes que le corps. Les adultes ailés, plus foncés, ont la tête et le thorax noirs. La larve est verte et mesure de 1,2 à 1,5 mm.
Nuisibilité
Une attaque précoce et importante est favorisée par un hiver doux. Myzus persicae apprécie ensuite une température d’environ 25 °C, avec un vent faible.
Le puceron vert, contrairement au puceron noir, est surtout nuisible par ses dégâts indirects puisqu’il représente le vecteur primaire de la jaunisse virale. Les pertes de rendement racine et sucre peuvent être très importantes, surtout lorsque l’infection par le virus se produit à un stade jeune de la culture.
En cas de très forte infestation, l’insecte peut également engendrer des dégâts de succion : les feuilles du cœur, tout comme les feuilles plus âgées, prennent un aspect ridé.
Cycle
Reproduction sexuée et asexuée, formes ailées et aptères : le puceron vert multiplie les chances de se développer !
Les œufs sont pondus à la fin de l’automne sur le pêcher ou prunier, plante hôte primaire. Ces œufs donnent naissance en avril aux « fondatrices », qui engendrent chacune une quarantaine de larves. Trois ou quatre générations, ailés ou aptères, se succèdent alors et dès mi-mai se retrouvent sur la betterave, plante hôte secondaire. Puis réapparaissent des adultes ailés et sexués début septembre. Les mâles ailés sont alors observables sur betterave.