L’efficacité de Propulse sur Mycosphaerella se confirme en cas de forte pression

Avec des printemps doux et pluvieux, les contaminations des feuilles et des siliques par Mycosphaerella brassicicola dominent sur les autres maladies de fin de cycle. Elles entraînent des pertes de rendement et affectent le poids de mille grains. Dès lors, cette maladie devient même une problématique plus importante que le sclérotinia.

Face à Mycosphaerella, les solutions agronomiques sont limitées : la destruction des résidus de culture ne fait que réduire le potentiel infectieux. Terres Inovia recommande donc un programme fongicide robuste à appliquer au stade G1. Si l'humidité persiste, un deuxième traitement est à prévoir 10 à 20 jours plus tard. Propulse fait partie des solutions piliers contre les maladies de fin de cycle que l’institut technique préconise en raison de son efficacité.

En 2024, un haut niveau d’infestation de Mycosphaerella brassicicola concerne de nombreuses parcelles de colza. Elles se situent aussi bien le long de la façade Atlantique que dans des zones moins habituelles comme la Champagne. Dans ce cadre, les essais menés par Bayer dans la Vienne et dans l’Eure montrent que Propulse se distingue par ses performances.

Ainsi, en l’absence de protection, 27% de feuilles ont présenté des symptômes de Mycosphaerella. Une application de Propulse à 0,8 L/ha, au stade G1, permet un gain de rendement de 4 q/ha, pour une efficacité de 61 %. En comparaison, le programme combinant strobilurine et triazole se situe à 50 % d’efficacité, avec seulement un gain de rendement de 2,7 q/ha.