Mildiou de la vigne : les travaux pour baisser la pression maladie
Dès la formation des bourgeons, des travaux dans les vignes réduisent le risque de développement du mildiou.
Le mildiou de la vigne est un champignon qui aime l’eau et les températures douces. Il se propage d’abord par les feuilles de vignes et bois tombées au sol à l’automne et contenant des oospores, ou œufs d’hiver.
Éviter le contact des rejets avec le sol
La première des actions consiste à bloquer l’apparition du foyer primaire et la progression du mildiou au sein de la parcelle par des interventions au début du printemps et pendant la croissance de la vigne.
Tous les rejets de vigne, favorables à l'installation des foyers primaires de mildiou et au démarrage précoce de l'épidémie, sont à enlever. Les pampres, sont particulièrement sensibles aux contaminations primaires de par leur proximité avec le sol.
Les relevages effectués tôt limitent le nombre de rameaux qui tombent sur le sol. Ces organes sont des sources potentielles de contamination par le mildiou.
Les écimages suppriment une partie des symptômes en incubation.
Maitriser la vigueur de la vigne
- Un feuillage trop dense entretient un milieu humide et facilite la contamination.
- La vigueur de la vigne est maitrisée en pilotant la fertilisation azotée et en installant un couvert végétal entre les ceps.
- La zone fructifère doit rester aérée.
Pour réduire le risque de développement de la pression maladie, une solution complémentaire est d’éviter la formation de mouillères en éliminant les excès d’eau.