Mildiou du chou : la prévention avant tout
Comme tous les champignons responsables du mildiou, Peronosporaparasitica apprécie l'humidité et le confinement. Aérer la culture, limiter les densités de végétation trop importantes... font partie des conseils à mettre en place pour limiter la maladie.
Lutter efficacement contre le mildiou implique d’agir en préventif. En culture, quelques conseils agronomiques prévalent. Ainsi, les champs ou parties de champs qui possèdent une mauvaise ventilation ou un sol compacté sont des parcelles à risque.
Le choix des variétés est également capital, certaines variétés étant résistantes au mildiou. Avant de planter, il convient de détruire les éventuelles repousses ou résidus de récolte de crucifères qui pourraient héberger le mildiou.
En pratique, il est préférable d’allonger les rotations à cinq années au minimum. Les plants ne devront quant à eux pas être semés trop denses, une forte densité créant un milieu confiné très apprécié par les agents responsables du mildiou.
Enfin, la maladie se propageant très vite, les interventions doivent être rapides dès l’apparition des premiers symptômes.
L'essentiel des mesures agronomiques :
→ Détruire les repousses et les résidus de récolte de crucifères.
→ Ne pas semer trop dense, aérer la végétation.
→ Respecter au moins cinq ans entre l’implantation de deux choux.