Ne pas négliger les attaques de noctuelles défoliatrices sur melon
Les chenilles des noctuelles défoliatrices s'attaquent au feuillage des cultures mais peuvent également grignoter les fruits.
Généralités
Les printemps doux et les étés chauds sont propices au développement des noctuelles dont la famille regroupe un grand nombre d’espèces nuisibles, particulièrement pour les cultures légumières, sous serre ou en plein champ. Sur melon, les chenilles très polyphages, entrainent des dégâts sur feuilles mais aussi sur fruits.
Description
Les adultes sont des papillons nocturnes, de couleur brune ou grise. Les chenilles sont claires, de couleur verte ou grise, peu velues. Le dernier stade larvaire peut mesurer jusqu’à 4 cm.
Nuisibilité
Les chenilles des noctuelles défoliatrices s’attaquent avant tout au feuillage des cultures de melons mais peuvent également se délecter des fruits. Les dégâts se limitent parfois à quelques perforations mais peuvent, lors de cas de fortes attaques, aller jusqu’à la destruction complète de l’appareil aérien. La deuxième génération de noctuelles est souvent la plus pénalisante. La période de risque s’étend de mai à octobre.
Biologie, cycle
Les œufs sont pondus sur les feuilles, seuls ou par petits paquets, de 30 à 200 œufs, appelés ooplaques. Une femelle peut pondre jusqu’à 4000 œufs. La durée d’incubation varie de une à trois semaines. Cette durée fluctue selon les espèces de noctuelles mais également en fonction de la température extérieure. Il existe 5 à 6 stades larvaires. Au terme de leur développement, les larves s’enfoncent en profondeur dans le sol pour se transformer en nymphes qui rentrent alors en diapause jusqu’au printemps. L’hivernation se fait sous forme de chrysalides, dans un cocon.