Noctuelles défoliatrices sur fraisiers : les repérer au plus tôt
Les noctuelles défoliatrices, susceptibles de provoquer d'importants dégâts sur fraisiers, sont à surveiller dès le printemps. L'observation des vols d'adultes, des chenilles voraces et des premiers dégâts est de rigueur.
La nuisibilité des noctuelles défoliatrices dans les fraiseraies est d’autant plus forte que les populations sont importantes. Le repérage de ces nuisibles dès leur arrivée, c’est-à-dire au printemps, s’avère donc essentiel.
Le suivi des vols des adultes, peut être réalisé grâce au piégeage, à l’aide de phéromones sexuelles. Mais comme vols ne signifient pas dégâts, l’observation de la culture est incontournable. Cette observation peut quantifier les éventuels dégâts, qui démarrent par des perforations de feuilles. Et elle permet de repérer au plus tôt les pontes sous les feuilles, ainsi que les larves du ravageur, à savoir les chenilles responsables des dommages.
L’élimination des débris végétaux dans les allées est par ailleurs fortement recommandée. Ces débris offrent en effet à ces nuisibles un abri pour leurs stades hivernants et un site de pontes idéal.
L'essentiel des mesures agronomiques :
→ Elimination des débris végétaux.
→ Piégeage des papillons.
→ Observation des pontes, chenilles et dégâts dès le printemps.