Oïdium de l'endive, parcelle aérée et ensoleillée
La lumière solaire directe contrarie le développement de l'oïdium qui apprécie en revanche les arrosages répétés.
Le choix de la parcelle lors de l'implantation de sa culture d'endive est une mesure prophylactique essentielle pour contrôler efficacement l'oïdium. En effet, la luminosité influence la croissance de cette maladie qui apprécie une lumière diffuse tandis que la lumière solaire directe contrarie son extension. De même, l'oïdium aime les endroits denses où ce champignon trouve des conditions propices à son développement. Le choix d'un emplacement aéré et ensoleillé évite donc de favoriser le développement de l'oïdium.
Proscrire les arrosages répétés et toute stagnation d'eau dans la parcelle aide également à ne pas donner à ce pathogène des conditions idéales pour se développer.
Par ailleurs, compte tenu de la survie de ce champignon sur les déchets de culture, la destruction de ces derniers après la récolte, tout comme la destruction dans la parcelle et ses abords d'adventices pouvant servir de plantes relais à ce champignon (laitue sauvage, Lactuca serriola), permettent de rompre le cycle de développement de l'oïdium. Enfin, pratiquer la rotation évite également à ce parasite de survivre trop facilement.
L'essentiel des mesures agronomiques :
→ Rotation des cultures sur une même parcelle.
→ Choix d'un emplacement aéré et ensoleillé.
→ Irrigation localisée
→ Destruction des plantes relais et des déchets après récolte.