Oïdium du blé : tous les leviers agronomiques
Dans le cas de la lutte alternative contre l'oïdium, le choix d'une variété peu sensible peut dans certaines situations permettre l'impasse sur le traitement.
Dans le cas de la lutte alternative contre l’oïdium, le choix d’une variété peu sensible peut dans certaines situations permettre l’impasse sur le traitement.
Le fractionnement de la fertilisation azotée est préférable car un apport élevé augmente la sévérité de la maladie.
La lutte agronomique revient à privilégier la bonne combinaison de pratiques agronomiques au sein d'un même itinéraire, en tenant compte de l'ensemble des maladies. Un arbitrage doit être opéré entre la réduction de la pression parasitaire et le rendement des cultures.
Facteur d’influence | Réduction de la pression parasitaire | |
---|---|---|
PRECEDENT CULTURAL & TRAVAIL DU SOL | * | La gestion des résidus de culture limite les possibilités de multiplication du champignon au cours de l’été, et donc l’inoculum pour la culture suivante |
VARIETE | *** | Le choix d’une variété peu sensible diminue le risque de développement de la maladie |
DATE DE SEMIS | * | Des semis précoces sont plus attaqués que des semis tardifs, les premières feuilles étant sensibles à une période favorable au développement de la maladie. Pour les céréales de printemps, les semis précoces sont moins attaqués, car la plante se développe avant la période favorable au champignon |
DENSITE SEMIS | * | Les densités élevées augmentent l’humidité relative au cœur du feuillage, laissant plus de chances au champignon de trouver les conditions favorables à son développement |
FERTILISATION AZOTEE | ** | Des apports azotés élevés augmentent la sévérité de la maladie. Le fractionnement limite les conséquences |
TYPE DE SOL | - | La maladie est plus fréquemment observée sur sols de craie |