Oïdium : miser sur la bonne variété de blé
Le choix d’une variété de blé peu sensible à l’oïdium diminue le risque de développement de la maladie.
Chaque année les variétés de blé tendre sont évaluées par Arvalis-Institut du végétal et le GEVES sur lescritères de tolérance ou de sensibilité aux maladies. La sensibilité à l'oïdium est donc mise à l’épreuve (listes publiées par Arvalis-Institut du Végétal).
Le choix variétal se construit en fonction de l’historique de la parcelle, de la situation pédo-climatique mais aussi des objectifs de rendement, des recommandations des organismes collecteurs ou des cahiers des charges des transformateurs.
Ainsi, plus des 3/4 des variétés de blé sont classées tolérantes à moyennes avec des notes établies par Arvalis s’étalant de 6 à 9 :
- Si la note attribuée par l’institut est supérieure à 7, le traitement anti-oïdium n’est pas nécessaire.
- Si la note est de 6, la maladie doit quand même être surveillée mais le traitement reste optionnel.
- En revanche, si la note est inférieure à 6, alors il faudra envisager d'ajouter un anti-oïdium à son premier traitement.
Dans le cadre d'un premier traitement visant la septoriose l'utilisation d'Input® ou Thesorus®, qui contiennent du prothioconazole associé à de la spiroxamine, permettra également le contrôle de l'oïdium.