Ravageurs du maïs

Limaces, taupin, pyrale, sésamie et noctuelles.  L’évaluation des risques de dégâts grâce au piégeage permet d’intervenir si besoin au moment voulu. Mesures préventives agronomiques et traitements insecticides sont complémentaires pour contrôler les populations. Découvrez dans ce dossier les solutions aux problématiques ravageurs du maïs.

08/11/2019
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Point de repère

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Taupins sur maïs

Le taupin provoque des dégâts très tôt, sur un maïs en croissance. L’alliance de pratiques agronomiques, notamment sur le semis et le travail du sol, avec l’utilisation d’un traitement de semences permettra de venir à bout de ce ravageur en toute situation.

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Pyrale sur maïs

La Pyrale affaiblit le maïs en creusant des galeries dans les tiges et les épis. Les pertes de rendement peuvent donc être importantes. Autre conséquence : ses perforations constituent des points d’entrée idéaux pour les agents pathogènes comme les fusarium qui produisent des mycotoxines. Or, un règlement européen oblige à respecter des limites maximales dans la récolte. Un enjeu de taille pour la commercialisation de la collecte.

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Sésamie sur maïs

La première génération de sésamie envahit les plants, la seconde se retrouve sur les épis. Le comptage des papillons, des larves et des œufs est recommandé pour décider d’appliquer l’insecticide à base de deltaméthrine au moment adéquat. Mais la protection du maïs n’est efficace que si elle intervient avant que les chenilles ne rentrent dans les tiges ou dans les épis.

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Cicadelles sur maïs

Ces insectes sauteurs, en se nourrissant des feuilles de maïs, provoquent des taches blanches caractéristiques. Mais une espèce, Laodelphax striatellus, est également vectrice du virus MRDV, le virus du nanisme rugueux présent dans le Sud-Ouest de la France. Un traitement à base de deltaméthrine permet une bonne efficacité contre les adultes et les larves.

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Vers gris et noctuelle sur maïs

Les vers gris sont les chenilles de noctuelles Agrotis ipsilon et Agrotis segetum, qui consomment le maïs aux plus jeunes stades. D’autres noctuelles en sont friandes, comme la noctuelle des soies, ou Héliothis, la noctuelle ponctuée, la noctuelle exiguë et Autographa gamma. Leurs formes chenille provoquent des dégâts sur les feuilles, soies et épis.

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Noctuelles sur maïs

Les chenilles de ce ravageur consomment les feuilles. Mais certaines espèces s’en prennent également aux soies et creusent des galeries dans les épis. Les vols des papillons sont à surveiller en s’aidant de pièges lumineux ou à phéromone sexuelle, pour intervenir si besoin au moment voulu. Un traitement à base de deltaméthrine assure une bonne efficacité.

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