Rouille de l'asperge, rompre le cycle
De l'implantation de la culture à sa récolte, plusieurs mesures prophylactiques existent pour éviter que la rouille ne s'installe durablement.
Lors de l'implantation d'une nouvelle culture d'asperge, l'utilisation de cultivars résistants à la rouille est un moyen de se prémunir contre cette maladie. L'orientation des lignes d'asperges dans le sens des vents dominants et l'aération suffisante de la culture empêchent par ailleurs la rouille de se disséminer trop vite d'un rang à l'autre. Si cela est possible, les pépinières et les jeunes plants doivent être plantés loin des aspergeraies établies.
Les épidémies de rouille étant favorisées par des conditions plutôt humides, une irrigation localisée réduit fortement les risques par rapport à une irrigation sur l'ensemble de la parcelle.
Le cycle de la rouille n'ayant lieu que sur l'asperge, des actions préventives aident à interrompre le développement de ce parasite. La destruction des asperges sauvages qui peuvent entourer les parcelles cultivées fait partie de ces actions. De même, le nettoyage des champs après la récolte, avec surtout le brûlage des fanes dans les parcelles, évite que la maladie ne s'installe durablement.
L'essentiel des mesures agronomiques :
→ Utilisation de variétés résistantes.
→ Orientation des lignes dans le sens des vents dominants.
→ Aération suffisante de la culture.
→ Irrigation localisée
→ Destruction des asperges sauvages
→ Brûlage des fanes après récolte.