Sonata®, l’alternative au soufre contre l’oïdium de la vigne

Face à la pression oïdium, arrêter trop tôt les traitements de la vigne, c’est prendre le risque d’avoir un redémarrage de la maladie sur les jeunes grappes. Après la floraison, la tendance est d’appliquer le biocontrôle Sonata® autorisé en AB pour relayer le soufre. Objectif : zéro risque, ni maladie, ni brûlure des feuilles. Rencontre avec Florian Olivier, viticulteur en bio à Saint-Nicolas de Bourgueil (37).

Depuis plus de dix ans, la pression oïdium se fait ressentir tardivement dans le cycle de la vigne avec des étés plus chauds et humides dans le Val de Loire. « Si on arrête trop tôt la protection, c’est risqué car la contamination peut reprendre sur le grapillon, témoigne Florian Olivier, viticulteur en appellation Bourgueil et Saint-Nicolas-de-Bourgueil avec 20 hectares de bio. Nous voulons éviter l’installation de foyers d’oïdium qui pourraient reprendre l’année suivante. Autre phénomène, pour éviter d’avoir du botrytis, nous effeuillons la vigne. Conséquence, la grappe et les feuilles sont plus exposées aux rayons du soleil. Avec le soufre, il y a un risque de brûlures.»

Oïdium maîtrisé avec Sonata® en fin de cycle

En fin de cycle, après le 14 juillet, sur tout le vignoble, Florian Olivier remplace le soufre par le biocontrôle Sonata®. « Nous l’appliquons depuis deux ans. Sonata® n’a pas de problématique avec la chaleur et s’est révélé efficace. Lorsque la pression oïdium devient trop forte, la solution est de l’associer avec du soufre. » Le bon positionnement du fongicide reste un point essentiel dans la réussite du programme de protection. Dans la région, les interventions sont de plus en plus précoces, avant la floraison, et plus tardives, au-delà de la fermeture de la grappe. « Les viticulteurs recherchent des alternatives au soufre en fin de programme », complète Christophe Duvnjak, directeur de la coopérative Saint-Nicolas-de-Bourgueil (SNB) à laquelle adhère Florian Olivier.

« Les applications en post-floraison vont se développer dans les prochaines années avec des niveaux de pression oïdium plus importants en lien avec le changement climatique. »

Christophe Duvnjak
Directeur de la coopérative Saint-Nicolas-de-Bourgueil

Le domaine Olivier compte 75 ha dont 20 ha en bio. La moitié de la production est destinée à la grande distribution, 30 % sont pour la restauration, 15 % les particuliers et 5 % vont à l’exportation.

Dès le stade grossissement du grain, la solution naturelle Sonata® améliore la gestion du soufre en agriculture biologique.

« Pas question de prendre le moindre risque face au rendement et à la qualité des grains. La protection fongicide doit être efficace, jusqu’en fin de cycle. »

Florian Olivier
Viticulteur en bio à Saint-Nicolas-de-Bourgueil

Sonata® est souple d’emploi et apporte confort de travail

  • Sonata® présente une compatibilité avec la plupart des fongicides, en particulier les préparations à base de cuivre. Les applications tardives n’ont pas d’incidence sur la vinification et ne laissent pas de résidu.
  • Facile d’emploi grâce à sa formulation liquide, il s’applique à la dose de 5l/ha avec au maximum 6 applications à partir du stade grossissement du grain. La durée de protection de 7 à 10 jours est similaire à celle d’un fongicide de contact.
A savoir

Autre atout, ce produit est sans odeur et non irritant. Pour les applicateurs, c’est un vrai confort de travail.