Un vin de qualité et moins de résidus, c’est possible grâce au biocontrôle Rhapsody® sur botrytis

Le biocontrôle botrytis Rhapsody® se positionne en préventif en fin de cycle de la vigne. Il préserve la qualité du vin et évite d’avoir des résidus de produits. Il s’insère dans une stratégie globale de réduction des produits phytosanitaires pour répondre aux demandes des consommateurs. Témoignage de Claude Domert, viticulteur dans le Gers, qui utilise cette gamme de produit depuis 5 ans.

Claude Domert, viticulteur à Lagrault-du-Gers, utilise le biocontrôle depuis cinq ans pour contrôler le botrytis. Cette maladie pourrait affecter la qualité gustative de la vendange qu’il livre à la cave coopérative de Plaimont en appellation Côtes-de-Gascogne. Ses 25 hectares de vignes sont plantés avec les cépages sauvignon, gros manseng et colombard, qui peuvent se révéler sensibles à ce champignon de fin de cycle. Car, lorsqu’il s’agit de traiter à une date proche des vendanges, le biocontrôle reste la réponse pour ne pas avoir de résidus. La formulation liquide de Rhapsody® composée de la souche de bactérie Bacillus amyloliquefaciens QST 713, apporte en plus la facilité d’emploi et peut s’utiliser en mélange avec la plupart des anti-mildiou ou les anti-oïdium du marché.

« Pour bien utiliser les solutions de biocontrôle comme Rhapsody®, je reste vigilant sur la météo et je surveille les alertes de mon technicien. L’intervention devant se réaliser tôt, en préventif, l’observation des vignes reste aussi importante. »

Claude Domert
Viticulteur à Lagrault-du-Gers

Réduire l’IFT grâce au biocontrôle

Pas question de revenir avec un fongicide conventionnel car sa motivation pour utiliser le biocontrôle dépasse la préservation de la qualité gustative et sanitaire du vin. Claude Domert conduit ses vignes avec moins de produits phytosanitaires, en optant pour ceux à profil toxicologique favorable. Il privilégie d’abord la santé de ses salariés. Les consommateurs le questionnent de plus en plus sur ses pratiques lors des foires au vin auxquelles il participe. Dans ce cadre, il a réduit son IFT, passant de 20 points en 2014 à 13,8 en 2019.

Bloquer le botrytis avec Rhapsody® avant l’apparition des symptômes

Pour le botrytis, il va appliquer à partir de début août le biocontrôle Rhapsody® en préventif à pleine dose. L’objectif est de bloquer à son début le développement du champignon. « Cette utilisation se fait en lien avec les recommandations de mon technicien de la coopérative Val-de-Gascogne pour positionner la solution au bon moment dès les toutes premières contaminations, afin d’avoir le maximum d’efficacité », ajoute Claude Domert. Il va d’ailleurs s’appuyer sur un outil d’aide à la décision. Le biocontrôle est de plus en plus plébiscité par les viticulteurs de la cave coopérative.

Il compte aller plus loin dans le cadre du groupe Dephy dont il est membre et toujours en lien avec son technicien. « Cette année, je me tourne aussi vers le biocontrôle pour contrôler le mildiou et l’oïdium », prévient-il. Les jeunes générations se montrent les plus attirées par ces stratégies de protection avec un retour en force de la prophylaxie. « Ce sont elles qui feront le plus bouger les pratiques », observe Claude Domer. Prenant pour exemple la vision de sa fille Lucie qui vient de le rejoindre dans l’exploitation familiale.

« L’emploi du biocontrôle Rhapsody® implique de le positionner préventivement, à partir de début août, lorsque le risque de contamination est avéré par les modèles de suivi de la maladie. Rhapsody® est complémentaire des mesures agronomiques comme le contrôle du feuillage pour freiner les contaminations. »

Gilles Martin
Animateur commercial, Bayer CropScience