Agriculteurs, apiculteurs : une charte d'engagement pour un rapprochement constructif !
Engagé depuis longtemps dans la construction d'une relation entre agriculteurs et apiculteurs fondée sur le respect des bonnes pratiques agricoles, Bayer développe différentes actions ... L'édition d'une Charte d'engagement de bonnes pratiques agricoles et apicoles en est le reflet. Retour d'expérience, pour une relation constructive entre agriculteurs et apiculteurs.
Agriculture et apiculture : un bénéfice réciproque
Les pollinisateurs assurent la reproduction des plantes à fleurs. Ils contribuent à la pollinisation et à l’augmentation des rendements de nombreuses cultures (colza, tournesol, arbres fruitiers…)
En contrepartie, les espèces cultivées sont source de nectar (glucides) et de pollen (protéines), nécessaires au développement des colonies d’abeilles et à la production de miel.
Conscient de cette réciprocité et confronté au manque de dialogue entre ces deux professions, Bayer travaille à rapprocher agriculteurs et apiculteurs autour des bonnes pratiques agricoles. L'opération ruche connectée Bayer est le fil rouge de ce rapprochement et permet ainsi des échanges constructifs entre les parties prenantes. Parallèlement à cela, une charte d'engagement est également mise à disposition (cf en bas de l'article).
Retrouver un dialogue fertile
« Il fallait que nos deux professions réussissent à dialoguer. »
Depuis quelques années, Bayer en partenariat avec TERRES INOVIA et la section apicole de la FNSEA ont décidé d’instaurer un dialogue entre le monde agricole et apicole. Avant même le début de la saison apicole et des premières applications phytosanitaires, des agriculteurs, des apiculteurs, des techniciens agricoles et des représentants d’organismes collecteurs (coopératives, négoces) se réunissent et échangent sur les techniques de pulvérisation (bas volume, type de buse, …) mais aussi sur l’heure des traitements, les conditions climatiques optimales, la mise en place des ruches connectées …
De ces échanges naissent des mesures et moyens simples à mettre en œuvre pour limiter les pratiques agricoles à risque. Un suivi de plusieurs ruchers pendant la floraison du colza, période charnière pour l’apiculteur, a permis d’évaluer l’intérêt de cette approche.
Constat : prise de conscience par le monde agricole des enjeux de la protection des abeilles / pollinisateurs sauvages et de l’intérêt du respect des bonnes pratiques agricoles pour tous.
Une Charte d’engagement pose le cadre d'un rapprochement constructif
Il ne fait pas de doute que lorsque l’agriculteur comprend le fonctionnement d’une ruche et les techniques apicoles, il change sa perception du métier d’apiculteur. Il en est de même lorsque l’apiculteur prend conscience de la réglementation qui encadre les pratiques d’un agriculteur. Néanmoins, il s’est posé la question de comment renforcer le dialogue entre agriculteurs et apiculteurs. Pour y répondre, Bayer, avec l’appui d’un agriculteur, a créé une Charte d’engagements de bonnes pratiques apicoles et agricoles. Signée par les deux parties, celle-ci s’appuie sur une liste de points réglementaires et de bonnes pratiques propres à chaque métier. Parmi les points clés pour l’agriculteur se trouvent par exemple l’obligation de traiter en dehors de la présence d’abeilles sur les cultures attractives. Pour l’apiculteur, la charte renferme des recommandations telles qu’assurer et informer l’agriculteur de la gestion sanitaire du rucher, du bilan de la production de miel…. Des apiculteurs volontaires ont installé une partie de leur cheptel sur les exploitations des agriculteurs du réseau des fermes de références, participant ainsi à la validation du principe et du contenu de la charte.
« Un engagement de transparence pour une relation professionnelle constructive. »