« Avec FieldView, j’affine mes choix techniques, dès la récolte », témoigne Daniel Biez, agriculteur

Agriculteur dans la plaine de l’Ain, non loin de Lyon, Daniel Biez fait ses premiers essais avec FieldView en 2020. Depuis deux ans, il l’utilise pour semer et récolter ses 85 ha de maïs ainsi que ses 15 ha de blé. Ce 10 juillet, il vient tout juste de moissonner la céréale à paille. Alors, il consulte à nouveau sa tablette pour affiner le bilan de sa récolte. Résultat : 79 quintaux, avec un écart de 15 quintaux entre la variété la plus performante et celle qui décroche parmi les trois qu’il cultive sur la même parcelle. « D’ores et déjà, je sais lesquelles je vais conserver l’année prochaine ! », avertit-il.

Systématiquement, à chaque campagne, il préfère se forger ses propres références agronomiques sur les semences qu’il achète. « Nous avons les indications d’Arvalis, celles que nous communiquent le distributeur et le semencier, relève-t-il. Cela nous donne un premier tri. Néanmoins, c’est important de voir ce qui fonctionne à l’échelle de l’exploitation avec des preuves concrètes. »

Avec FieldView, plus besoin d’effectuer les pesées aléatoires de grains comme auparavant. « Au moment de la moisson, je dispose de peu de temps pour les réaliser », partage le céréalier. Désormais, grâce à FieldView non seulement je gagne en efficacité mais aussi en précision. » En effet, lors du chantier, à mesure qu’avance la moissonneuse, le capteur de FieldView détecte le poids des grains. Ensuite, grâce à la géolocalisation de la machine, les résultats s’affichent sur la tablette. « C’est visible en un coup d’œil, car un code couleur matérialise chaque variété sur la carte de la parcelle, explique-t-il. Ainsi, je connais le rendement pour chaque zone récoltée. » La précision s’établit au m². Toutefois, une information fiable et géolocalisée nécessite d’enregistrer dans FieldView les informations du semis (densité, variété) lors de ce chantier.

D’ailleurs, pour ses maïs, c’est un des atouts majeurs de FieldView. Ainsi, il peut travailler sur la densité de semis. « Je cultive dix variétés. Pour les nouvelles, je sème avec trois densités : la dose recommandée, une dose inférieure et une supérieure . Ainsi, je sais dès la récolte, en fonction du rendement, si c’est utile d’accroître la densité ou de la diminuer. De fait, l’année suivante, je sème cette variété à la dose qui apporte la meilleure performance sur la parcelle. De plus, si je ne vois pas de différence, alors je reste sur la dose initiale », témoigne-t-il.