« Avec FieldView, je limite ma prise de risque » témoigne Daniel Delzon, céréalier
Installé sur 110 hectares non loin d’Agen (47), Daniel Delzon utilise FieldView pour tous ses chantiers, du semis à la récolte.
Grâce à la collecte et l’analyse de données à la parcelle, FieldView améliore la précision des interventions. Aussi, la plateforme digitale lui donne toutes les cartes, au sens propre comme figuré, pour piloter ses cultures en agroécologie.
Utilisateur de FieldView depuis trois ans, Daniel Delzon, céréalier dans le Lot-et-Garonne, considère cette plateforme numérique comme son assistant. Celui qui référence avec précision toutes les informations liées à ses interventions sur les parcelles, du semis à la récolte.
« Ce logiciel m’aide à mieux comprendre l’impact de mes pratiques agroécologiques sur le rendement, explique-t-il. D’une campagne agricole à l’autre, je limite ma prise de risque en réajustant les itinéraires techniques en fonction des essais réalisés. »
FieldView, permet des analyses de rendement robustes et précises
Cette meilleure compréhension provient de l’alliance entre la collecte des informations et l’imagerie satellite. Par exemple, le capteur installé sur la moissonneuse interfacé avec FieldView mesure le flux de récolte en continu. En temps réel, FieldView les transforme en carte de rendement. « C’est beaucoup plus pertinent qu’un simple contrôle visuel de la biomasse, estime-t-il. Cela me permet de comparer quantitativement les essais au champ sur les intrants et variétés. »
La biomasse n’est pas toujours corrélée au rendement. En effet, FieldView sert notamment à évaluer la performance d’essais que mène l’agriculteur avec plusieurs instituts de recherche, des semenciers et des agro-équipementiers.
« Tous demandent des résultats précis, raconte-t-il. Auparavant, je semais trois variétés, chacune en bande dans un même champ. Ensuite, lors de la récolte, on regardait à l’aide des capteurs les éventuelles différences de rendement. Dorénavant, dans ce même champ, on sème ces trois variétés en multi-bandes de 24 m. Surtout, à la récolte, j’obtiens une cartographie précise des rendements au sein de chaque bande et une meilleure quantification inter-bande. Elle nous permet une analyse plus robuste des expérimentations au champ. »
FieldView communique directement avec la console des agroéquipements
Systématiquement, l’outil numérique communique avec tous les équipements de l’exploitation, du semis à la récolte. Par exemple, avec le semoir de Precision planting, il crée la carte de préconisation de densité de semis avec FieldView. « Le logiciel l’élabore selon les rendements obtenus sur la parcelle avec le précédent cultural et les cartes de biomasse fournies par Fieldview, explique-t-il. Également, on peut entrer les densités de semis par gamme de teneur de matière organique de sols et moduler en temps réel sur la cartographie Fieldview. »
Ensuite, lors du chantier, la console du semoir lit la carte au fur-et-à mesure. De fait, la machine module la dose de semences en conséquence. Le raisonnement est identique avec la protection des cultures et la fertilisation. Les doses sont converties dans les cartes d’épandage lues par la console de la machine. «Lors des traitements phytosanitaires, les doses se modulent buses par buses, indique-t-il. Pour les apports d’azote, FieldView permet également de réaliser des cartes de préconisation. Le logiciel propose à l’agriculteur des zones de modulation en fonction des cartes de biomasse.cartes de biomasse.
Tour de plaine, carbone du sol, les multiples fonctionnalités de l’imagerie
Outre la traçabilité des données, en pilotant ces chantiers avec le digital, il suit aussi plus facilement les réductions d’intrants.
Par ailleurs, la détection du volume de biomasse renseigne sur la matière organique restituée au sol en plus des capteurs de teneur en carbone embarqués dans les outils. « C’est un indicateur de l’évolution de la teneur en carbone dans le sol », complète-t-il. Enfin, FieldView aide à réaliser les tours de plaine.
« Comme le satellite passe plusieurs fois par mois, je surveille plus facilement l’état des cultures, souligne Daniel Delzon. De fait, je sais ce qu’il faut vérifier en premier et où me déplacer en priorité ». Alors, rien ne remplace l’œil du paysan !