Movida GrapeVision, un allié fiable pour accompagner la baisse des IFT fongicides en certification HVE

Viticulteur à Pougnadoresse dans le Gard, Nicolas Villesseche utilisateur de Movida depuis plusieurs années, a testé la nouvelle version Movida GrapeVision dans le cadre d’une évaluation de l’outil avant son lancement à l’automne. Le vignoble de 85 ha, qu’il gère avec son frère, est certifié Haute Valeur Environnementale (HVE). Pour le volet stratégie phytosanitaire du référentiel, afin d’obtenir les points nécessaires à la validation, il doit justifier d’un niveau d’IFT inférieur aux références de la région. Tout commence avec une surveillance régulière de la pression des bioagresseurs sur ses parcelles pour ajuster sa stratégie de protection phytosanitaire.

En 2022, Nicolas Villesseche s’est vu confié l’OAD Movida GrapeVision pour évaluer la pertinence de l’outil dans le cadre d’une stratégie de réduction des applications fongicides. Parmi les atouts qu’il met en avant : le suivi précis et régulier de la pression des bioagresseurs à la parcelle, en lien avec l’évolution du cycle végétatif de la vigne et ses caractéristiques agronomiques. « J’ai pu paramétrer facilement l’outil en définissant mes parcelles grâce à la géolocalisation et en indiquant la sensibilité de mes cépages aux maladies, témoigne-t-il. Sur le terrain, les observations et les photos sont facilement enregistrées en temps réel grâce à l’application en cliquant sur la parcelle concernée. Je peux suivre l’état sanitaire de mes parcelles à tout moment depuis mon smartphone. »

Pour chaque parcelle, la prévision du risque maladie est affinée à 7 jours à partir de quatre modèles distincts : mildiou, oïdium, black-rot et botrytis. Mémoire de la stratégie de protection fongicide, Movida GrapeVision permet de gérer plus finement le positionnement des programmes fongicides. « Si le modèle indique qu’en complément des données météo et des observations visuelles, il n’y a pas de risque de maladies, on peut se permettre de décaler un traitement d’une semaine, partage-t-il. «Autre exemple, certains produits ciblent l’oïdium et le black-rot mais avec une dose plus élevée en cas de présence du black rot. Si ce dernier n’est pas détecté par le modèle, on peut alors diminuer la dose pour n’intervenir que contre l’oïdium. » Le numérique rationalise les traitements phytosanitaires afin de ne traiter que si nécessaire, au bon moment et au bon endroit.